Dalbert : un échec programmé ?

Arrivé en Bretagne début octobre, le latéral Brésilien Dalbert va déjà plier bagage pour rejoindre Valladolid en Espagne où il sera à nouveau prêté par l’Inter. Retour sur ce recrutement hasardeux des dirigeants Rennais.

Débarqué en prêt payant (2M) avec option d’achat le 3 octobre dernier, le latéral gauche Brésilien Dalbert va déjà quitter le Stade Rennais. Recruté pour pallier à l’absence longue durée de Faitout Maouassa en début de saison, les dirigeants Bretons avaient opté pour un défenseur francophone, ayant une expérience Européenne et capable d’assurer l’intérim de suite.

Sur le papier, l’idée est séduisante et la plupart des supporters voient cet investissement d’un bon oeil. Mais cet avis est en partie tronqué par l’image du Dalbert de Nice : vif, percutant, solide et hargneux, un vrai bon latéral en somme. Malheureusement, il n’en est plus grand chose de tout cela. L’ex-Aiglon ne s’est jamais fait de place en Italie et a peu joué sur les dernières saisons finalement. Durant les 9 rencontres disputées par le défenseur Brésilien, nous avons eu à faire à un joueur perdu, en manque total de repères et qui a peut-être parfois manqué de volonté. D’ailleurs, l’Equipe rapportait le 20 novembre dernier qu’il faisait preuve d’une attitude « peu empreinte de modestie » et que son prêt pouvait être rompu dès le mois de janvier…

Alors, difficile de reprocher ce choix aux dirigeants Rennais ? Oui et non car d’un côté, ils ont certainement estimé qu’un latéral d’expérience pour jouer la Ligue des Champions ne serait pas de trop. Mais n’y avait-il pas mieux à cet instant sur le marché ? Et à l’inverse, et c’est certainement l’argument principal qui laisse penser que ce recrutement était voué à l’échec, ils savaient qu’Adrien Truffert pouvait exploser à tout moment et aurait très bien pu assurer l’intérim en attendant le retour de Faitout Maouassa. De plus, Dalbert se voyait sûrement évoluer aux côtés de son ami Raphinha, parti seulement un jour après son arrivée au club.

Il s’agit donc du premier vrai échec sur le marché des transferts du trio Holveck-Maurice-Stephan.